Le Bénin compte au total 8 146 écoles primaires publiques. Selon un bilan dressé par l’ANAN, le 21 mars 2024, le niveau de couverture en cantines scolaires s’est amélioré au Bénin. De 31% en 2016 à plus de 60% en 2022, le taux de couverture des écoles primaires publiques en cantines scolaires est évalué à 75% en 2023.
Visiblement ce projet novateur du chef de l’État porte ses fruits avec un impact positif sur les résultats scolaires.
Les souscriptions individuelles qui étaient de (25f ou 50f) par endroit depuis quelques années et permettaient à l’enfant béninois d’avoir son repas chaud et nutritif tous les jours connait depuis quelques jours avec l’arrivée de L’ANAN à la tête de la gestion de la cantine scolaire avec une souscription hebdomadaire de (125f ou 250f) par endroit.
Bien que cette décision vise à gérer de façon minutieuse le temps imparti à la collecte des souscriptions par classe tous les jours par le secrétaire de cantine, il n’en demeure pas moins que cette décision plombera sûrement la vision du chef de l’État qui est celle de donner à tout enfant un repas chaud et nutritif une fois qu’il vient à l’école.
Triste est aujourd’hui le constat au niveau des parents qui peinent à satisfaire cette condition de l’ANAN. Payer (125f ou 250f) tous les lundis matins par un parent qui a au moins 4 enfants à son actif dans l’école stipule que ce parent devra débourser 1000f tous les lundis matins à ses enfants se trouvant au primaire avant de satisfaire les exigences des enfants se trouvant au collège puis des besoins de la famille.
Au vue de ce tableau sombre et difficile aux parents à satisfaire, il est impératif aujourd’hui que l’ANAN revoit cette décision de souscription hebdomadaire afin de sauvegarder les acquis de la cantine scolaire et permettre toujours à l’enfant de bénéficier de son repas quotidien avec ses (25f ou 50f).
Il serait désolant qu’à cause de cette réforme que les vivres soient disponibles dans les magasins mais ne soient pas consommés par les enfants par pour faute de volonté à souscrire mais par faute d’une décision qui ne prend pas encore en compte la situation économique des parents d’élèves.
vivement que cela soit au plus vite corrigé pour le bonheur de l’écolier béninois.